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Crottes de blaireau dans mon jardin : que faire ?

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Article mis à jour le 20/09/2024

Les crottes de blaireau, un sujet qui peut sembler anodin au premier abord, préoccupent en réalité de nombreux jardiniers et propriétaire de maison.. Ces petits mammifères, connus pour leur habitude de creuser, laissent souvent des traces bien visibles de leur passage. Leurs excavations dans les jardins et les champs peuvent causer des dégâts considérables, frustrant ceux qui entretiennent ces espaces avec soin.

Mais comment savoir si des blaireaux ont élu domicile sur votre terrain ? Quelles sont les marques distinctives de leur présence ? Et quelles sont leurs habitudes ? Dans cet article, nous explorerons ces questions pour vous aider à mieux comprendre et identifier l’activité des blaireaux, tout en gardant à l’esprit que chaque animal peut avoir ses particularités.

Les choses à retenir

  • Présence active de blaireaux : La découverte de crottes suggère que des blaireaux fréquentent régulièrement votre jardin, probablement en quête de nourriture ou comme partie de leur territoire habituel. Les blaireaux sont des animaux territoriaux qui utilisent les « latrines » (emplacements spécifiques où ils déposent leurs excréments) pour marquer les limites de leur territoire.

  • Territoire et habitudes : Les crottes de blaireau dans votre jardin indiquent leur présence, mais aussi que votre espace fait partie de leur aire de vie ou de passage.

  • Indicateur de régime alimentaire et de santé : Les crottes peuvent vous donner des indices sur ce que les blaireaux mangent dans votre région.

Les blaireaux : des animaux solitaires et territoriaux

En premier lieu, il convient de rappeler quelques informations clés concernant les blaireaux. Ces derniers appartiennent à la famille des mustélidés et sont donc des mammifères carnivores tout comme les sangliers, même si leur régime alimentaire peut également inclure quelques végétaux. Très répandus dans toute l’Europe, ils vivent principalement dans des forêts, des zones agricoles, ainsi que des jardins ou des parcs.

Contrairement à certaines idées reçues, les blaireaux sont des animaux solitaires et territoriaux : s’ils vivent en groupes, c’est généralement au sein de familles composées d’un couple parental et de jeunes issus de plusieurs portées successives. Chacun possède sa propre aire de vie, qu’il défend âprement contre les intrusions d’autres congénères. Il n’hésite donc pas à marquer son territoire grâce à des dépôts de crottes dans des « latrines » situées aux limites de son domaine.

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Terriers complexes : là où tout commence

Les blaireaux vivent dans des terriers complexes, composés de plusieurs chambres et tunnels. Ces abris leur servent notamment de lieux de repos durant la journée, mais également de nurserie pour les femelles gestantes ou allaitantes. La profondeur des galeries varie en fonction de l’âge du terrier et des besoins de ses occupants : un jeune couple peut se contenter d’un abri peu profond, tandis que des individus plus âgés ont besoin de s’enfoncer davantage sous terre pour trouver une température constante et éviter les courants d’air.

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Certains terriers peuvent être utilisés pendant plusieurs générations de blaireaux : il n’est donc pas rare de tomber sur des installations impressionnantes par la taille et l’architecture, résultat de plusieurs siècles de creusements successifs. En revanche, il arrive aussi que des animaux abandonnent leur terrier pour en construire un nouveau ailleurs, généralement en raison de modifications de leur environnement (urbanisation par exemple) ou de concurrence avec d’autres espèces.

Le crépuscule : le moment de sortie favori

Comme beaucoup d’animaux nocturnes, les blaireaux sont principalement actifs au crépuscule et durant la nuit. Ils sortent alors de leur terrier pour partir en quête de nourriture, parcourant parfois plusieurs kilomètres avant de retourner se reposer. Cela signifie donc que si l’on souhaite observer des crottes de blaireau dans son jardin, il est préférable de le faire tôt le matin ou tard le soir, lorsque les animaux sont rentrés chez eux.

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Le régime alimentaire du blaireau : une question d’opportunisme

Les blaireaux possèdent un régime alimentaire varié, composé principalement de vers de terre, d’insectes, de petits mammifères et d’œufs d’oiseaux. Ils utilisent leur odorat développé pour trouver leur nourriture, grattant la surface du sol avec leurs pattes avant – dotées de puissantes griffes – pour déterrer les proies enfouies.

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Cependant, les blaireaux ne dédaignent pas non plus certaines plantes : ils peuvent ainsi consommer des baies, des fruits à coque ou encore des champignons selon les saisons et les opportunités offertes par leur environnement immédiat. Cette variabilité dans leur alimentation fait d’eux des animaux opportunistes, capables de s’adapter aux ressources disponibles et de s’autoréguler en cas de baisse momentanée de celles-ci.

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Au-delà des traces : identifier le comportement d’un blaireau

Pour déterminer si un trou découvert dans son jardin est bien l’œuvre d’un blaireau, il existe plusieurs indices à prendre en considération :

• Les empreintes : les pattes du blaireau sont caractéristiques, avec des griffes longues et incurvées. Si l’on repère des traces qui y ressemblent sur le sol autour du trou, c’est possible qu’il ait été creusé par cet animal.

• Les poils : on peut également trouver quelques poils éparpillés autour des latrines ou près des entrées des terriers. Les poils de blaireau sont très particuliers : ils sont généralement bicolores (blancs à la base et noirs à l’extrémité), rigides et peuvent présenter une certaine brillance sous certains angles.

• Les excréments : les crottes de blaireau ont une consistance plutôt molle et une couleur variable. On note toutefois qu’ils sont souvent allongés et présentent un côté aplati, comme si l’animal avait appuyé son train arrière contre le sol pour les éjecter. La présence d’excréments similaires dans les latrines est donc un bon indice de la présence de blaireaux dans les environs.

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L’importance d’une cohabitation harmonieuse

Enfin, il convient de rappeler que les blaireaux font partie intégrante de notre écosystème et jouent ainsi un rôle essentiel dans la régulation des populations de petits mammifères et d’insectes. Il est donc nécessaire d’apprendre à cohabiter avec eux de manière harmonieuse, en évitant par exemple les pesticides ou les pièges susceptibles de les blesser.

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De même, si l’on souhaite limiter les dégâts causés par leurs fouilles nocturnes, on peut envisager plusieurs solutions : protéger certaines zones du jardin grâce à des barrières, installer des répulsifs – généralement à base d’odeurs désagréables pour les blaireaux – ou encore aménager un petit espace avec de la nourriture facilement accessible (fruits tombés au sol, restes de cuisine…), dans l’espoir que ces animaux s’y intéressent plutôt qu’à nos plantations.

Sandra

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